Corrosion sous contrainte

Exemple de fissuration par corrosion sous contrainte causée par la tension exercée par un collier de renforcement soudé de façon inadéquate. Trois facteurs (milieu, matériau et mécanique) sont généralement simultanément en cause.

La corrosion sous contrainte (ou CSC)[1] d'un métal ou d'un alliage résulte généralement de l'action conjuguée de trois facteurs :

  • une contrainte mécanique en tension (contrainte résiduelle ou appliquée) ;
  • un milieu environnant agressif ;
  • un matériau sensible au phénomène de CSC, au moins dans certaines conditions.

Dans le domaine de l'industrie nucléaire, l'acronyme PWSCC est parfois utilisé, pour Primary water stress-corrosion cracking[2], que l'on peut traduire par « corrosion sous contrainte en milieu primaire ».

La CSC est un phénomène particulièrement insidieux : initialement très discret, il est ensuite difficile d'en prévoir la vitesse et l'intensité. Il est redouté car il peut aboutir à une défaillance soudaine et « catastrophique » du matériau (et ce, à une valeur bien inférieure à sa limite de résistance mécanique normale).

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées IRSN_2022_01_20
  2. (en-US) « Primary water stress-corrosion cracking (PWSCC) », Glossary, sur Commission de réglementation nucléaire des États-Unis (consulté le ).

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